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Autre neuroleptique atypique : la clozapine
Mise en garde
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Le Clozaril n’est offert que par l’intermédiaire d’un réseau de distribution (RASC), exigeant l’exécution d’analyses de sang toutes les semaines ou toutes les 2 semaines, avant que ne soit remise la provision de Clozaril pour la période suivante.
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Si la formule sanguine de la personne s’avère anormale au niveau des globules blancs, la personne doit recevoir le statut d’interdiction de reprise de traitement. Elle ne pourra plus jamais reprendre le traitement par Clozaril.
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Il faut porter une attention toute particulière à l’apparition de symptômes ressemblant à la grippe ou toute autre affection, afin de déceler à temps un problème immunitaire.
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En raison du risque d’agranulocytose et de convulsions, manifestations auxquelles les personnes sont exposées de façon constante au cours du traitement, il faut généralement éviter de prolonger l’administration de Clozaril chez les personnes qui ne présentent pas la réponse clinique désirée. Il convient de réévaluer périodiquement la nécessité de poursuivre le traitement chez les personnes qui présentent une réponse clinique adéquate.
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Déceler des symptômes de diabète, d’hyperglycémie, comme le besoin fréquent de boire, d’uriner, de manger, ainsi que le fait de se sentir faible. On recommande des tests de glycémie à jeun avant et durant le traitement. Suivi plus étroit pour les personnes qui cumulent plusieurs facteurs de risque.
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On doit évaluer et gérer le gain de poids. Un suivi professionnel au niveau de la nutrition et de l’exercice physique est recommandé.
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Évaluation avant et durant le traitement des taux de cholestérol et triglycérides.
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Les personnes devraient être évaluées au minimum une fois par année et de préférence par un neurologue pour la dyskinésie, la dystonie et l’akathésie tardive.
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Le foie, les reins, le cœur, les poumons et les yeux doivent être évalués avant et à intervalles réguliers durant le traitement.
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Il est nécessaire de titrer lentement le médicament pour permettre aux personnes de s’habituer à la somnolence et à l’hypotension. Le corps compensera une fois la dose cible atteinte.
Indications
Problèmes de santé mentale
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Doit être réservé au traitement des personnes diagnostiquées schizophrènes, chez qui un traitement approprié par les antipsychotiques s’est révélé inefficace ou a provoqué des effets secondaires intolérables.
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Réduction des comportements suicidaires.
Contre-indications
Problèmes de santé physique
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Personnes qui présentent des problèmes de moelle épinière d’où provient la production de globules blancs
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Personnes qui ont souffert d’agranulocytose ou autres maladies associées à la destruction des globules blancs
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Problèmes de foie divers. Suivi étroit exigé
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Problèmes de reins
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Problèmes cardiaques et respiratoires graves
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Antécédents de convulsions ou d’épilepsie non contrôlés
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Réaction allergique au Clozaril
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Hypertrophie de la prostate
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Glaucome à angle fermé
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Iléus paralytique (occlusion intestinale due à une paralysie de l’intestin grêle alors qu’il n’existe pas d’obstacle matériel)
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Les personnes souffrant ou ayant des antécédents de diabète, d’hyperglycémie, de taux élevé de cholestérol et triglycérides
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Personnes incapables de subir des tests sanguins à répétition
Personnes aînées
Peuvent être particulièrement sensibles à la baisse de pression, la rétention urinaire et la constipation associées à la prise de Clozaril
Grossesse et allaitement
Ne doit pas être prescrite
Interactions médicamenteuses
Faire attention de ne prendre aucun médicament, avec ou sans ordonnance, sans consulter un médecin ou un pharmacien pour qu’il identifie les risques d’interaction.
Médicaments psychiatriques
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Peut augmenter les effets :
> Des antidépresseurs
> Des anxiolytiques et somnifères
> Des narcotiques
> Des médicaments pour les allergies
> Des antipsychotiques
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Peut réduire l’augmentation de la tension artérielle causée par la norépinéphrine et épinéphrine
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Ne doit pas être utilisée avec le Tegretol car ce dernier médicament présente un potentiel de supprimer la production de globules blancs de la moelle épinière
Médicaments santé physique
Peut augmenter les effets :
> Des antihistaminiques sédatifs (médicaments pour les allergies)
> Des antihypertenseurs (médicaments pour la haute pression)
> Antiarythmiques et bêta-bloquants (médicaments pour le cœur)
Autres
Peut augmenter les effets de l’alcool
Effets secondaires
Ils dépendent du dosage et de la durée du traitement, du métabolisme de l’individu et du contexte dans lequel il vit.
Tête
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Étourdissements
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Sécheresse de la bouche
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Maux de tête
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Convulsions
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Myoclonie (contraction musculaire rapide, involontaire, de faible amplitude, d’un ou plusieurs muscles)
Cœur
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Peut causer une baisse de la pression sanguine quand la personne se lève, qui peut mener à des étourdissements, des chutes
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Peut causer un arrêt cardiaque
Abdomen
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Constipation
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Diarrhées
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Difficulté à uriner
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Besoin fréquent d’uriner
Sexualité
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Problèmes sexuels incluant :
> Baisse de la libido
> Problème d’éjaculation
> Problème d’érection
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Arrêt des menstruations
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Priapisme (érection persistante et douloureuse apparaissant sans excitation sexuelle)
Poids
Gain de poids qui peut être rapide, considérable, irréversible
Sang
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Peut causer le diabète de type 2, hyperglycémie
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Peut augmenter le cholestérol, les triglycérides (les gras dans le sang)
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Peut causer une baisse de globules blancs pouvant être sérieuse, mais très rare, ou une augmentation de ceux-ci
Sommeil
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Durée raccourcie ou rallongée du sommeil
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Insomnie, somnolence
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Faire plus de rêves ou de cauchemars
Psychologique
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Dysphorie (perturbation de l’humeur caractérisée par un sentiment déplaisant et dérangeant de tristesse, d’anxiété, de tension, d’irritabilité; contraire de l’euphorie)
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Asthénie. Lassitude, se sentir fatigué. Très similaires à des symptômes dépressifs à différents degrés chez plusieurs personnes qui prennent des neuroleptiques
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Difficulté de concentration
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Troubles de la mémoire
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Psychose
Risques liés au surdosage
En cas de surdosage, il est conseillé de contacter le centre antipoison pour de l’aide médicale.
Les symptômes de surdosage sont en général une manifestation excessive des effets du médicament :
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Somnolence
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Sédation, confusion
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Sécheresse de la bouche
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Tachycardie, arythmie
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Baisse de la pression artérielle
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Convulsions
Symptômes de sevrage
Les médicaments psychotropes agissent dans le cerveau tout comme dans le reste du corps; et comme nous l’avons vu, chaque personne réagit différemment. C’est la même chose concernant le sevrage ; le métabolisme de la personne, le type de médicament, la dose ainsi que la durée de la prise et sa demi-vie, expliquent que les effets de sevrage sont variés. Nous avons répertorié les symptômes de sevrage potentiels et principaux de chaque classe de médicaments psychotropes. Cette liste est incomplète, car tous les effets de sevrage ne sont pas recensés; de plus, les connaissances évoluent rapidement dans ce domaine. Une personne peut n’avoir aucun symptôme de sevrage ou en ressentir un seul, quelques-uns ou même beaucoup. Le parcours de réduction de médicaments est spécifique à chaque personne, tout comme chaque démarche est unique. Par exemple, une personne peut entreprendre à deux reprises de réduire le même médicament à la même dose et les effets seront différents. La réduction graduelle, comme enlever 10 % de la dose par semaine/mois, réduit la fréquence ou l’intensité des symptômes de sevrage et l’incidence des rechutes rapides. Il est très important d’entreprendre cette démarche avec la collaboration de son médecin. Le pharmacien aussi joue un rôle clé et peut fournir des conseils pour contrôler les effets de sevrage pour chaque médicament. La plupart des personnes qui auront des symptômes de sevrage les toléreront sans problème pour la courte durée de ceux-ci.
Symptômes de sevrage communs et fréquents pour toutes les classes: anxiété, nervosité, agitation, problèmes de sommeil, plus grand besoin de se reposer, de dormir, irritabilité, fatigue.
Symptômes de sevrage pour les neuroleptiques:
Les symptômes de sevrage apparaissent quelques jours après la diminution de la dose. Dans la démarche de diminution progressive selon la méthode du 10 %, la dernière étape peut être particulièrement difficile. On peut l’allonger ou la scinder pour diminuer les symptômes de sevrage.
Principaux symptômes de sevrage de nature psychologique :
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Psychose de sevrage
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Nervosité ou agitation
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Insomnie
Principaux symptômes de sevrage de nature physique :
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Raideurs musculaires; courbatures (mal partout)
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Tremblements
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Transpiration
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Écoulement nasal
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Nausées, vomissements
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Crampes, douleurs abdominales
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Diarrhée
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Salivation
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Céphalées (maux de tête)
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Cauchemars
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Palpitations
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Hypertension
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Découverte d’une dyskinésie tardive (Définition: mouvements anormaux et involontaires de la langue, de la mâchoire, du tronc ou des extrémités dont l’apparition est en relation avec la prise de médicaments neuroleptiques. La dyskinésie tardive peut devenir irréversible.)
Le Clozaril (clozapine) comporte un risque plus élevé par rapport à la psychose de sevrage, car sa durée d’action est courte.